En 2025, une anomalie historique a marqué le festival :
pour la première fois en dix-sept éditions... pas de swing manouche !
Une frustration qu’il n’était évidemment pas question de répéter.
Pour  rattraper le printemps perdu, nous revenons au style
avec l’un des guitaristes les plus inspirés de sa génération.

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Figure montante de la scène actuelle, Fanou Torracinta s’impose par un
jeu limpide, ardent et profondément chantant – racines corses obligent !
Héritier assumé de la tradition manouche mais jamais enfermé
dans ses codes, il signe de nombreuses compositions qui révèlent une sensibilité singulière. Respiration, élégance des lignes, swing naturel...
tout semble couler de source et raconte une histoire.

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L'identité du quartet doit aussi beaucoup au trio fidèle qui l'accompagne.
Benji Winterstein, à la pompe précise et chaleureuse, et William Brunard,
pilier du genre et musicien d'une rare finesse (qui nous avait déjà enchantés
en 2017 aux côtés d’Antoine Boyer), offrent un écrin idéal pour que l'alchimie
opère. Car si l’association piano-guitare manouche a des précédents, elle
trouve ici une fluidité unique. L'attaque claire, le timing précis et les voicings
aérés de Bastien Brison, fin connaisseur des formes classiques du jazz
– et notamment des années 30 contemporaines de Django – dessinent
un paysage idéal où la guitare de Fanou peut chanter librement.